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anciens et nouveaux

départ à la retraite de M. le Recteur Francis ROSSIER

Par Jean-Claude BRIDEL, prorecteur

Francis Rossier

© Atelier GRAND & PARTENAIRES

Et si Francis était un mathématicien dans l’âme ?

Beaucoup parmi vous me diraient que je délire, que Francis est un pur littéraire, professeur de latin et de français, amateur d’art, admirateur de Jaccottet, de Palézieux ou de Morandi !

Et pourtant, tout comme le mathématicien pour qui le questionnement est un point central de son travail, Francis interpelle, recherche et n’organise une activité ou n’édite une règle que si cette dernière a réellement un sens. Dans le cas contraire, il préfère ne rien écrire ou ne rien dire.

Les mathématiques conçoivent des espaces qui peuvent être normés, mesurés ou quotientés. Leur existence n’est utile que si elle permet d’exprimer en éléments simples une réalité complexe. Il en résulte une structure et des lois clairement définies. Francis en fait de même au LCP et, de ses décisions découlent des normes d’application simple qui tiennent compte de la complexité des relations humaines. Il crée ainsi un espace ou environnement harmonieux pour les professeurs, les étudiants et le personnel administratif et technique.

Au début de ses recherches, le mathématicien n’a souvent qu’une intuition. Pourtant, il s’est fixé un but et donne son énergie pour y parvenir. En est-il de même pour Francis ? Pour s’en convaincre, il suffit de garder en tête les discours ou présentations à l’attention des parents et des élèves dans lesquels il répète inlassablement que sa mission est d’amener les étudiants à « la maturité requise pour entreprendre des études supérieures », à les rendre « aptes à se situer dans le monde naturel, technique, social et culturel, dans ses dimensions suisses et internationales, actuelles et historiques » comme mentionné dans le RRM95 de la CDIP. C’est dans cette finalité que s’inscrit son action à la direction du LCP.

Comme prorecteur, j’ai rapidement été confronté à ce système que j’appellerais « objectifs et qualité ». En septembre 2005, en phase avec l’actualité (2 élèves des collèges valaisans sont élus au Grand Conseil), Francis me demande d’organiser des journées dédiées à la politique. Son idée est de présenter le film « Mais im Bundeshuus » de Jean-Stéphane Bron et d’en débattre avec quelques invités. Mais ici, pas question de projeter le film à l’aula, la projection aura lieu au cinéma et les invités devront représenter les différents échelons de la politique, du communal au national. C’est ainsi que comme premier invité, nous avons accueilli Christophe Darbellay, conseiller national à cette époque.

Depuis cet épisode et jusqu’à aujourd’hui, Francis a gardé cette même exigence. La meilleure expression en est la mise sur pied, tous les deux ans, des journées culturelles. L’organisation est méthodique. Il s’agit d’abord de se questionner et de définir une thématique en phase avec l’actualité et ensuite de choisir les conférenciers et les intervenants pour que les propos soient pertinents. Comme bénéfice de cet engagement, autant Francis que les étudiants ou certains professeurs ont récolté des moments de rencontre inoubliables. Si je ne devais en garder que quelques-uns, ce serait la venue des présidentes ou présidents de la Confédération : Mme Ruth Dreifuss, M. Burkhalter, Mme Calmy-Rey,…

Francis a-t-il l’âme d’un mathématicien, je vous laisse seuls juges ! Ce que je sais, c’est que, grâce à lui, en plus des connaissances, les élèves deviennent des citoyens responsables doués d’esprit critique.

départ à la retraite de M. Joël BALET

Par Célien KOTTELAT et Gaëtan de CAMARET
Pour les groupes de français et de latin

Joël Balet

Après de premières années au collège des garçons, Joël a obtenu sa maturité aux Creusets en 1982. Ce sont ensuite les Lettres à Fribourg en latin, français et philologie romane et un mémoire sur Pieyre André de Mandiargues que Joël a rencontré à Paris. Il obtient sa licence en 1987.

La même année, il travaille simultanément au collège de la Planta et au centre professionnel de Sion. En 1988, il est engagé comme professeur de latin et de français à temps plein à la Planta.

De 2002 à 2008, Joël a rejoint le conseil de direction en tant que proviseur des 4ème et 5ème année. Dans cette responsabilité, son gros dossier a été la réorganisation des voyages culturels. Il a su trouver, malgré les contestations de certains élèves, une formule qui satisfait aujourd’hui les étudiants et les accompagnants. Lui-même a trouvé dans ces voyages du plaisir et même un peu de folie. Il s’est illustré dernièrement dans des prouesses de danse et de chant durant de folles soirées de karaoké (son interprétation des Pink Floyd restera gravée dans la tête de certains élèves : Hey Teacher… !)

Le collège de la Planta a profité pendant de nombreuses années de sa culture théâtrale : programmateur au théâtre de Valère, il a choisi les spectacles présentés aux étudiants en représentations scolaires. Pour ce faire, il s’est rendu chaque été sur ses vacances au Festival d’Avignon, toujours entouré de collègues curieux et appréciant sa jovialité. Cette richesse culturelle, à laquelle il a si précieusement contribué, fait aujourd’hui partie de l’identité du collège.

L’usure de sa serviette en cuir révèle que le temps de la retraite est arrivé. Le crayon bleu-rouge dans sa trousse, les livres de cours tout stabilobossés, les vapotages clandestins ainsi que le stylo dans son casier de la salle des profs, emprunté ou subtilisé à de nombreuses reprises par des collègues dans le besoin, vont nous manquer.

Le collège de la Planta a aussi été le lieu de ta rencontre avec Marie-Jeanne, qui deviendra ton épouse le 3 mai 2019. Dernièrement pour son anniversaire, tu as fait venir ses élèves dans sa classe chanter des déclinaisons latines. Marie-Jeanne n’a pas été la seule à profiter de ton talent de chef de chœur, puisque le Recteur, chaque année, entendait avec plaisir ses classes entonner « Mon beau sapin » en latin dans son bureau : O abies, o abies, in alto regnas monte…

A l’heure de ton départ à la retraite, nous te souhaitons bon vent et reprenons une dernière fois en chœur :

C’est le tango des récompenses
qui allaient à ceux qui ont la chance
d’apprendre dès leur enfance
tout ce qui ne leur servira pas.

Mais c’est le tango que l’on regrette…
Quand c’est le temps de la retraite !

Rosa, rosa, rosam,
Rosae, rosae, rosa…

départ à la retraite de Mme Marie-Jeanne BALET-GILLIOZ

Par Valérie BENEY ZAMBAZ
Pour le groupe de français

Marie-Jeanne BALET-GILLIOZ

Comment synthétiser en quelques lignes toute l’énergie engagée dans une carrière, la personnalité solaire et l’élégance incarnée qui caractérisent Marie-Jeanne ?

Après des études de lettres en littérature, linguistique et histoire de l’art, tu te lances dans l’enseignement, un projet que tu envisageais déjà étant enfant. De la linguistique, tu gardes l’importance du mot juste, de l’expression au service des idées et ton goût pour l’art et l’esthétique se diffuse au travers de ta personne et de tes choix professionnels.

Ton engagement inébranlable envers l’école et ses projets, notamment le « slam » ou les initiatives d’écriture, ont laissé une empreinte qui ouvre le champ des possibles, comme l’a signifié l’un de tes étudiants en proposant l’adage : « l’appétit vient en écrivant ». Grâce à ta passion et à ton dévouement, tu as su non seulement transmettre des connaissances, mais aussi inculquer des valeurs et des idéaux profonds à tes élèves. Tu leur lisais des livres, les invitais à utiliser le dictionnaire, les poussais à donner du sens aux textes, leur offrais la possibilité de s’exprimer à l’oral, à l’écrit, en musique, en vidéo. Ainsi, les cours de littérature, toujours renouvelés, ne peuvent que donner l’envie d’apprendre et d’aimer la langue française tout en « se découvrant » au détour d’un récit ou d’un poème. Chanceux, ils ont bénéficié de ta bienveillance et de ta rigueur académique, tu les as encouragés à croire en eux-mêmes, à progresser et à se dépasser.

En tant que collègues de français, nous connaissons tous tes qualités, notamment ta joie de vivre et ta facilité de contact, qui ont fait de toi une figure charismatique de cette école. Tu es active dans les réunions en partageant tes commentaires avisés et ton expérience. Par ailleurs, tu aimes tout autant, de manière informelle, échanger sur des sujets variés et actuels, souvent autour d’un café que tu offres avec générosité à tes collègues. Authentique, enthousiaste, femme de caractère à la personnalité colorée, voilà ce qui caractérise la flamme qui t’habite et qui te guide année après année. Ton départ laisse un vide immense, mais aussi un héritage précieux que nous continuerons à perpétuer.

Et au moment de te dire au revoir, les mots en farandole de Valérie Rouzeau, que tu affectionnes, tournent dans nos têtes : « Nous n’irons pas nous n’irons pas plus que nous n’irons que nous ne rirons pas que nous ne rirons plus que nous ne rirons ronds. »

Professeure passionnée, collègue généreuse, femme pétillante ; Marie-Jeanne, ta présence positive va nous manquer et nous te souhaitons une retraite remplie de bonheur et de nouvelles aventures.

départ à la retraite de Mme Marianne DUBOSSON

Par Lara EMERY VON KAENEL et Michaël VOUMARD
Pour le groupe d’éducation physique

Marianne DUBOSSON

© Atelier GRAND & PARTENAIRES

Chère Marianne,

Après 33 années de dévouement et de passion au sein du Lycée-Collège de la Planta, le moment tant attendu de la retraite est enfin arrivé. Ton impact sur les élèves et tes collègues ainsi que ton implication dans la vie de l’établissement sont indéniables.

En tant qu’enseignante d’éducation physique, tu as su transmettre bien plus que tes nombreuses connaissances sportives ou académiques. En effet, ton engagement pour la santé de chacun de tes élèves, mais également celle de tes collègues de la gymnastique du mardi, aura permis à travers ces nombreuses années d’inculquer une pratique de l’activité sportive à la hauteur de tes attentes.

Mais tu sembles être bien plus qu’une enseignante d’éducation physique. Ta profonde bienveillance et ta générosité t’ont toujours caractérisée. En invitant des personnes à faire de nouvelles connaissances et en concoctant un buffet rempli de tes spécialités, tu as montré une véritable aptitude gastronomique ! Ta grande curiosité, ta sensibilité à la beauté de la nature et ton goût pour les voyages en solitaire à vélo ou en bus dans des pays lointains illustrent cette facette de ta personnalité que certains collègues ne connaissent peut-être pas. Ta voiture, ta deuxième maison, comporte une salle de bain, un garage à vélo, une chambre à coucher, un dressing et bien d’autres aménagements !

Grande sportive, tu as aussi fait de nombreuses sorties à vélo avec tes proches collègues. Tellement fière de montrer que tu les talonnes, il est arrivé que parfois tu les percutes, en accusant évidemment ton collègue d’avoir ralenti.

Et que dire de tes multiples talents de violoniste et de chanteuse ? Musicienne hors pair, remarquable vocaliste, tu mets également tes talents au service de nobles causes. Toujours présente quand il s’agit d’aider ou soutenir un ami ou une amie, tu fais preuve de beaucoup d’empathie.

Alors que tu tournes la page vers cette nouvelle aventure, nous te souhaitons des jours remplis de découvertes, de mélodies et de paysages magnifiques. Continue d’être cette personne enthousiaste, joyeuse, volontaire et pleine d’humour avec ce rire si contagieux ! Profite de chaque instant, comme tu le fais toujours, à fond, en sachant que tu laisses derrière toi un héritage de passion, de détermination et de joie qui continuera à nous inspirer pour les années à venir.

départ à la retraite de Mme Cinzia MASCHIETTO

Par Marylène VOLPI FOURNIER
Pour le groupe d’italien

Avant son parcours au LCP, Cinzia Maschietto a enseigné dans le privé et ensuite pendant de nombreuses années à l’école de commerce de St-Guérin. Elle a ensuite été nommée en 2004 au LCP où elle a enseigné avec passion sa langue maternelle qui est l’italien.

Elle en a transmis la culture et la technique de la langue, mais surtout l’esprit de créativité et de beauté. Toujours soucieuse du bien-être des étudiants, elle s’est aussi engagée de 2008 à 2009 comme proviseure auprès de la direction. Elle s’est également occupée du projet « Jardin en permaculture » avant de céder sa place pour s’engager dans le cadre de l’aumônerie (GPS) où elle a donné de son temps pour les élèves désireux d’engagements plus particuliers.

Toujours prête pour de nouveaux défis, enthousiaste dès qu’un projet se met en route, elle a insufflé cet esprit d’initiative dans le groupe d’italien. Ses préoccupations pédagogiques et techniques sur l’enseignement de la langue et de la culture italiennes ont amené le groupe d’italien à se remettre fréquemment en question et à être toujours à la recherche du meilleur pour les étudiants. Cinzia nous a aussi fréquemment amenés à nous interroger sur les visées éducatives générales d’un collège en désirant mettre sur la table et en discussion générale des préoccupations interdisciplinaires comme l’autonomie des étudiants, la santé mentale des jeunes, la part de culture générale par rapport au savoir pur, etc.

D’un naturel gai, enjouée bien que discrète et sensible, elle manquera au LCP et au groupe d’italien. On lui souhaite une très douce retraite accompagnée d’une pluie de notes de guitare.

départ à la retraite de Mme Marie-Claude MOIX

Par Vanessa EMERY
Pour le groupe d’anglais

Marie-Claude MOIX

Si vous demandez aux étudiants de décrire Madame Marie-Claude Moix, ils s’accorderont à dire qu’elle est une professeure passionnée, professionnelle, respectueuse et enjouée dont la préoccupation est de permettre à chacun de grandir intellectuellement et humainement en découvrant le monde anglo-saxon non seulement au travers de la langue anglaise, mais et surtout au travers des différentes cultures et littératures qui la caractérisent.

Aux yeux de ses collègues et amis, Marie-Claude est également cette professionnelle bienveillante qui, à chaque nouvelle arrivante au sein du département d’anglais, a souhaité, tout sourire, la plus cordiale bienvenue. Tout comme elle le fait avec ses élèves, elle nous a spontanément offert son aide, a su épauler chacune d’entre nous tant à ses débuts qu’aujourd’hui encore. Ses conseils et son humour aux notes britanniques la rendent unique.

Active et impliquée dans la vie du collège, elle a tissé de nombreux liens avec tous ses pairs, notamment en jouant au jass, en pratiquant le volley-ball ou tout simplement en papotant, une tasse de café à la main.

Chère Marie-Claude, au nom du Lycée-Collège de la Planta in corpore, nous te souhaitons d’enrichissantes « toutes grandes vacances », pleines de découvertes et de voyages merveilleux à l’autre bout du monde. Nous nous réjouissons de découvrir les toiles colorées que ces incroyables pérégrinations t’auront inspirée.

Merci de tout cœur pour ce qu’à chacun d’entre nous tu as offert, offre et offrira encore.

départ à la retraite de M. Pierre PANNATIER

Par Pierre-Alain DÉLITROZ
Pour les groupes de français et d’histoire

Pierre PANNATIER

© Atelier GRAND & PARTENAIRES

En cette fin d’année scolaire, Pierre Pannatier fait valoir son droit à la retraite. Il serait dès lors de bon ton d’évoquer ses années collège, son séjour à l’université de Genève où il a cultivé sa passion pour l’histoire et la littérature. Nous pourrions également faire allusion à son engagement au LCP en 1987 ou encore à son entrée au conseil de direction en 2011. Mais ce ne serait qu’une série indigeste de chiffres et de dates susceptibles de n’intéresser que le plus passionné des statisticiens.

Alors parlons plutôt de l’homme !

Ce qui frappe d’abord chez Pierre, c’est son charisme. Toujours souriant, de bonne humeur, décontracté. Il est de ces espèces en voie de disparition pour lesquelles il y a toujours plus de solutions que de problèmes et rien ne sert de stresser !

C’est ce charisme qui fait que, lorsqu’il parle, on l’écoute. Une preuve ?  Lors d’une récente AG, alors que Pierre venait de nous énumérer une liste longue comme le bras d’ateliers qu’il avait mis sur pied pour les journées culturelles, ma voisine, dont je préserverai l’anonymat, se penche vers moi et, dans un soupir d’aise, me confesse que Pierre, elle l’écouterait pendant des heures ! C’est vous dire !

C’est encore son charisme et son entregent qui lui ont permis, en tant que grand démiurge des journées culturelles, d’inviter au LCP pléthore de personnalités issues des milieux de l’économie, de l’art, de la politique et du sport afin qu’elles partagent leur savoir et leurs passions avec les chanceux étudiants de notre collège.

Mais Pierre, c’est aussi la passion. Passion de son métier, de l’histoire et de la littérature, bien sûr !

Mais pas seulement ! L’art vocal est l’un de ses violons d’Ingres. Il n’hésite d’ailleurs pas, à l’occasion, à pousser la chansonnette dans ses cours d’histoire, car, comme le dirait, à peu près, Michel Sardou, « c’est beaucoup moins inquiétant de parler de l’ancien temps, en chantant ! ». Cette passion pour le chant se retrouve dans son besoin irrépressible, lorsqu’un étudiant lui dit son nom, de dresser son arbre généalogique : Solène Rey, de Lens ? cousine de Mr Rey … qui chante !

Et que dire de sa passion pour la nature et le sport ? Ses exploits à ski de randonnée ou à VTT avec les deux Stéphane sont devenus quasi légendaires. Même si Pierre avoue à demi-mot, qu’à la montée, il éprouve désormais quelques difficultés à les suivre, ces deux « gamins » ! Mais… après la montée, il y a la descente et là, le plus téméraire, c’est encore et toujours Pierre Pannatier ! Ah oui, un petit conseil ! s’il vous venait à l’esprit l’idée saugrenue de lui proposer d’équiper son VTT d’un moteur électrique, abstenez-vous ! Vous seriez aussitôt taxé d’hérétique !

Pierre, c’est aussi l’humour. Toujours une histoire drôle à raconter ! Mais il ne s’en contente pas et, en grand admirateur de Rabelais et de son fameux « femme folle à la messe », il s’est fixé un challenge : inventer des contrepèteries de son cru. Qui n’a pas été arrêté au détour d’un couloir durant un intercours et mis au défi de résoudre l’une de ses désopilantes trouvailles ? Les blagues, il aime en faire à ses « bandes d’étudiants bruyants et indisciplinés » (propos qu’il tient plusieurs fois par cours, ai-je appris de source sûre). Et, à chaque fois, de leur demander : « ma blague, elle vaut deux balles ou deux balles cinquante ? ». Modestie quand tu nous tiens !

Pierre, c’est aussi son petit grain de folie. Et il ne date pas d’hier. Il suffit, pour s’en convaincre, d’évoquer un rallye nocturne en scooter organisé par ses soins dans les rues de Rome lors d’un mémorable voyage d’études alors qu’il était étudiant. C’est ce même grain de folie qui le pousse, lorsque les températures deviennent caniculaires dans les salles du LCP, à se débarrasser, sans autre forme de procès, de ses chaussures et de ses chaussettes. On réfléchit tout de même mieux les orteils en liberté ! Et comment ne pas rester songeur en évoquant son irrésistible attraction pour l’eau à 6 degrés de nos magnifiques lacs de montagne ?

Cher Pierre, surtout ne change rien ! Te côtoyer pendant toutes ces années a été un vrai plaisir. Aujourd’hui, tu nous quittes et tu vas laisser un grand vide au LCP. Tes compétences et ta légendaire bonne humeur vont nous manquer. Mais nous sommes tous persuadés que ta retraite sera pour toi l’occasion de cultiver encore et encore tes nombreuses passions et, nous l’espérons, d’entretenir ce petit grain de folie sans lequel Pierre ne serait pas tout à fait Pierre ! Bon vent !

les nouveaux

En août 2024, 5 nouveaux professeurs ont complété l’équipe en place :

  • M. Devrim AY : Géographie
  • M. Abdessalem AYADI : Économie
  • M. Michaël MARTI : Mathématique et informatique
  • Mme Chantal MORAND : Anglais
  • Mme Viktoria RITTINER : Allemand

 

© Studio Bonnardot

Lycée-Collège cantonal de la Planta - Rapport annuel